L'Enfer Blanc

Résumer :

Février 1944, Sibérie orientale. 

Des créatures d’une extrême violence ont fait leur apparition. Des villages disparaissent, des garnisons sont massacrées, et les survivants retrouvés gelés après une fuite impossible. Le Haut Commandement de l’Armée Rouge, sceptique au départ, comprend que cette menace est bien réelle et envoie des renforts. Vous êtes l’un de ces escadrons, chargés de stopper l’horreur qui se propage dans la taïga glaciale.

Votre mission est simple en apparence : éradiquer cette menace et empêcher sa prolifération. Mais dans l’immensité de la taïga, le froid est un tueur silencieux, les ressources sont rares, et l’ennemi vous est totalement inconnu mise à part le récit de rares rescapés.

Des créatures rôdent dans l’obscurité en harde. Sensibles aux balles, ils sont souvent trop nombreux, et une fois au corps à corps, leur force et leur sauvagerie font des ravages. Le froid, l’isolement et l’épuisement sont vos ennemis autant que ces créatures. Les communications sont instables, les tempêtes effacent les pistes, et chaque nuit semble plus longue que la précédente.

Starshiy serzhant​

Pavel Lebedev est un sergent senior aguerri de l’Armée Rouge, marqué par les combats mais resté profondément humain. Figure paternelle pour ses hommes, il veille sur eux avec une autorité bienveillante, préférant la discipline par l’exemple plutôt que par la crainte. Sa voix posée et son regard perçant inspirent respect et confiance, et son calme à toute épreuve fait de lui un roc sur lequel son unité sait pouvoir compter, même dans les pires tourments de la guerre.

Perspektivnyy rekrut

Anatoli Lebedev n’a jamais voulu porter l’uniforme, mais la guerre ne lui a pas laissé le choix. Enrôlé de force, il a eu la     « chance » de pouvoir racheter ses crimes de divergences politiques. Il a donc été affecté à une mission jugée « peu risquée » grâce à l’influence de son père, alias son propre Capitaine. Bien entraîné, il exécute ses ordres avec discipline, mais son cœur appartient à la musique, non au combat. Toujours un air en tête, il gratte parfois quelques notes sur une balalaïka ou fredonne à voix basse pour chasser l’oppression du front. Son lien avec son père est complexe, tiraillé entre respect, rancœur et l’espoir d’un jour retrouver une vie à animer des bals et non les tirer.

Ekspert po vzryvchatym veshchestvam

Vladimir Popov, artificier de l’Armée Rouge d’origine Sibérienne, il est l’âme joviale de son unité, toujours prêt à sortir une plaisanterie, même sous le feu ennemi. Superstitieux jusqu’au bout des ongles, il glisse une pièce dans sa botte avant chaque mission et murmure des prières à demi-mot en manipulant ses explosifs. Mais derrière son sourire bravache, il cache des pensées sombres qu’il refuse de laisser gagner. L’humour est son bouclier, ses camarades son ancre ; il s’y accroche avec une ferveur presque désespérée, préférant rire avec eux plutôt que d’affronter seul les ombres qui le hantent.

Sibirskiy sledopyt

Olga Sokolov est une pisteuse sibérienne, une traqueuse née, aussi à l’aise dans les forêts enneigées que sur un champ de bataille. Silencieuse et implacable lorsqu’elle suit une piste, elle devient volubile une fois le travail terminé, inondant ses camarades de récits et d’anecdotes. Sociable mais farouchement indépendante, elle méprise les hommes qu’elle juge faibles ou arrogants, n’accordant son respect qu’à ceux qui le méritent. Son dévouement à la mission est absolu : chaque victime est un frère ou une sœur, et elle ne laissera pas leur mort impunie.

Strelok

Nikolaï Kozlov, mitrailleur vétéran de l’Armée Rouge, est un homme brisé par les combats, oscillant entre une douceur surprenante et de brusques excès de colère. Fidèle bras droit du kapitain Petrov, il lui obéit sans faille, trouvant en lui un repère dans le chaos de son esprit tourmenté. Ses mains, autrefois fermes sur sa mitrailleuse, tremblent parfois sous le poids des souvenirs, mais elles retrouvent leur précision lorsqu’il prépare à manger pour ses camarades. Excellent cuisinier, il met un point d’honneur à leur offrir des repas réconfortants, comme un maigre rempart contre la dureté du monde. Ses frères d’armes sont tout ce qui lui reste, sa seule raison de tenir, et il donnerait sa vie pour eux sans la moindre hésitation.